Tuesday, 1 April 2014

Primavera 2014


Parmi les premiers rendez-vous printaniers des Montpelliérains, Primavera s'impose. Cette manifestation, a lieu depuis 11 ans le dernier dimanche de mars, au Jardin des Plantes. Quelques conférences, parfois des visites des parties du jardin habituellement fermées au public, et des exposition-ventes de plantes méditerranéennes, rares, des stands d'associations...

Au menu du matin, discours officiels. Directeur du jardin botanique, doyens d'université, président de l'université (Philippe Augé)... et cocktail-buffet. Je n'ai jamais osé y participer. Il y avait là le consul de Monaco, j'aurais pu prétendre être consul du Liechtenstein... si le monde des notables n'était si petit. Le consul de Monaco est en général un montpelliérain, dentiste ou psychiatre par exemple...

Si des politiciens se sont déplacés, je n'en ai pas vu. Ils devaient être dans les bureaux de vote ou leurs QG de campagne. Ils n'étaient pas non plus au dimanche du Peyrou, le marché de brocante et antiquités... qui était d'ailleurs un peu vide. Il manquait des stands, des badauds, des consommateurs à la guinguette. Les 3 événements, Primavera, la brocante et les élections se sont-ils fait de la concurrence, ou soleil trop voilé en était-il responsable?
Primavera s'en est bien sorti. Faute d'un grand soleil on va voir et renifler des fleurs; et si l'on veut ses plans de tomates anciennes de toutes tailles, couleurs et degré de précocité, son basilic, sa citronnelle rare, ses nichoirs, un plan de goji, un rosier ancien, c'est incontournable.

Quelques preuves en images (les plus ensoleillées ne datent pas de cette année mais les exposants n'ont guère changé!). 








Les cactées et succulentes... Variété impressionnante, et quelle chance, beaucoup sont en fleurs.
Pour les retrouver chez les mêmes producteurs: Cactus ProdEtablissements Durand cactéesFleurs d'ailleursSucculentes bio (liste non exhaustive! Voir la liste des exposants, que l'on peut trouver en ligne!).













Le lithops dorotheae

Toujours présentes et appréciées, les plantes épiphytes et aériennes. Elles n'ont pas fini d'étonner et de tenter les habitants d'appartements clairs! Dommage qu'il faille quelques années pour en avoir un vrai rideau, et que les étés leurs soient pénibles - il leur faut des pulvérisations d'eau très pure... L'exposant travaille à Aimargues, dans le Gard (Tillandsia Prod).



Pour les agrumes, l'exposant spécialiste représente la pépinière Baches.




Toujours attirants, les bulbes botaniques des Planteurs de Brigaudière. Certains se plaisent davantage en Isère à 300 mètres d'altitude, comme à ma grande peine les lys sauvages et les fritillaires, mais la plupart sont tout à fait adaptables, et quel plaisir d'avoir des tulipes, jacinthes et narcisses sans soucis, des muscaris de teintes douces, etc...






Les grimpantes, toujours recherchées aussi! Glycine, clématite, etc...




Toujours au rendez-vous, les gardénia, camélias, bégonias. Pepinieres de Cascatelles.





Les sirops de plantes de Saran... 3 types de sirop de menthe (douce, forte, poivrée...), du sirop de romarin, de thym, de fenouil, de tilleul, de verveine, de rose, de gingembre, etc etc. A vue de nez, une vingtaine de parfums. dégustation gratuite.



Les nichoirs et mangeoires, pour gros et petits oiseaux... 

Et comme on ne peut pas tout montrer ni citer, voici le lien vers la liste des exposants.

Soyons honnête toutefois, difficile d'aménager seul son jardin. On a des envies, du goût... mais on oublie les questions d'irrigation et consommation d'eau, d'évolution des plantes, de concurrence, de terre calcaire ou argileuse, de paillis etc... Un vrai paysagiste est indispensable. Voici par exemple un jeune homme qui peut même construire de magnifiques cabanes dans les arbres: Sébastien, de Seb'O le jardin



Un dernier mot pour rassure l'ami de la nature: le jardin et ses habitants ne souffrent pas de l'affluence. Il ne manquerait plus que ça!
Le Jardin des plantes de Montpellier est un jardin botanique universitaire fondé en 1593: le plus ancien de France. C'est Henri IV qui avait confié à Pierre Richer de Belleval la mission de créer un jardin botanique (esprit universel de la Renaissance...), sur le modèle de celui de Padoue (créé vers 1545, disparu depuis). En France, il précéda historiquement les jardins botaniques de  Strasbourg (1619), de Paris (1635) et de Caen (1736). Lors de sa fondation en 1593, le Jardin des plantes de Montpellier était destiné à la culture des « simples », mais le projet de Richer dépassa rapidement les seules plantes médicinales qui servaient à l’enseignement des futurs médecins et apothicaires pour devenir un véritable outil d’étude botanique, inédit à l’époque. Il s'étend aujourd'hui sur une superficie de 4,6 hectares et compte 3 200 espèces. Bien placé dans la liste très sélective des jardins botaniques de France, il fait partie intégrante du patrimoine de l'Université Montpellier 1.

Il abrita, un temps, un âne...








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