« Pas assez de territoire, les zoos sont des mouroirs », scandaient dimanche des militants devant le zoo de Vincennes, ré-ouvert après 6 ans de travaux. Des citoyens défenseurs de la cause animale, selon Le Monde, expert en militantisme plus qu'en information et analyse.
Le "zoo" de Vincennes m'avait horrifiée avant sa fermeture. Un zoo est supposé être un parc zoologique, pas une ménagerie. Un parc est supposé être un lieu boisé et arboré, pas un parking de poussettes et véhicules de service (disons plutôt un réseau autoroutier de poussettes et véhicules de service, semé d'aires de repos avec cages. Je n'ai pas eu l'heur ni les moyens de le visiter depuis sa réouverture récente - ais-je bien lu: file d'attente à partir de 7 heures du matin, entrée à 22 euros pour un adulte et 14 pour un enfant? J'ai une autre conception du zoo, avec une recherche d'équilibre entre intérêt des visiteurs et intérêt des animaux, que je dois à mes visites au zoo de Lunaret et à la réserve africaine de Sigean. Aurais-je autant aimé les animaux si je ne les avais pas vus, sentis, entendus, fréquentés? Bien sûr que non. Mon image du loup aurait été un fantasme. D'accord, je serais peut-être partie à Bornéo avec une association travaillant à la ré-acclimatation et libération de singes victimes de trafics... et j'aurais découvert là-bas ce qu'est un singe, son intelligence, sa capacité à lier des liens avec l'homme. Si la peur de la jungle et des laids fauves et reptiles sanguinaires n'avait primé. Les zoos montrent la fascination de l'humain pour l'animal, mais aussi son désir d'apprendre, de coexister. L'animal est dominé, mais pas détruit. Les vocations de soigneur, vétérinaire, zoologue (spécialiste de la science qui étudie les animaux), l'empathie ou la sympathie s'éveillent dans les zoos plutôt que devant les émissions de télé-réalité, dans les quartiers infestés de rats et de chats galeux, dans les villages de chasseurs, dans les fermes où l'on mange Lucien à Noël, Blandine à Pâques, et où l'on perpétue le mythe de Goupil et Ysengrin...
Le zoo de Lunaret a été pour moi un émerveillement qui ne s'est jamais éteint. Je l'ai parcouru en tous sens enfant. J'y ai pique-niqué et cherché les fontaines. J'y ai découvert les orchidées sauvages, et un accès inédit au Lez, qui apparaît là comme une vraie rivière, dans son environnement naturel. J'y ai vu des scorpions en soulevant une pierre. Des cigognes sauvages qui venaient chaque printemps voir leurs collègues sédentaires. Entrevu une genette. Observé des clathres rouges.
Je me souviens d'un onagre, ou d'un cerf-cochon, qui voulait mon BN, à mon grand désespoir, alors que j'avais l'âge de vouloir me faire un ami, mais pas au prix de mon goûter. Je me souviens de l'ancienne serre - à entrée gratuite - et des éclairs bleus laissés par certains oiseaux.
Il y avait des sangliers et des maras, pas des fraises, des sortes de lièvres sud-américains. Il y a eu des mangoustes, des panthères noires, des panthères du fleuve Amour, des mouflons de Corse, des lynx. J'ai vu un bébé loup, j'ai vu naître un bébé bharal. J'ai lié amitié avec une dame gibbon. Elle me manque. Je la connaissais enfant, je l'ai retrouvée lorsque j'ai décidé d'aller faire mon jogging au zoo plutôt qu'au Bois de Montmaur voisin, ni sûr ni sain pour une coureuse de petite taille. Un matin de semaine, j'ai vu une jeune femme, joggeuse aussi, la caresser. L'opportunité rêvée pour faire une pause. Nous avons conversé. Madame Gibbon à bonnet, une rouquine aux longs membres, adorait se faire grattouiller par d'autres femelles. Elle n'aimait pas les hommes à lunettes et/ou moustache, et avait été séparée de son compagnon acariâtre, qui la maltraitait. J'ai vérifié, l'affreux bonhomme a essayé de me pincer. Foutu misogyne. Madame Gibbon, par contre, était adorable. La jeune femme m'a expliqué qu'elle cherchait vraiment des amies, qu'elle était toujours disponible pour une séance d'épouillage courtois, et que si les joggeuses pouvaient se relayer, par demi-heure, auprès d'elle en semaine, elle en serait ravie. Madame Gibbon aurait servi thé et shortbread. Elle m'attendait à l'avant de sa cage lorsqu'elle m'entendait venir. Si elle était dans sa cabane, il suffisait que je l'appelle pour qu'elle accoure. Si je faisais le tour de son territoire, elle cheminait à mes côtés de l'autre côté de la grille. Elle me montrait la partie de son anatomie à gratter - font, épaules, bras, ventre, dos. Elle se tournait, levait les bras. J'étais fière et honorée. C'était ma reine Gibbon, et elle m'aurait rendu la pareille.
Elle me manque.
La Planète des Singes n'a aucun intérêt, avez-vous lu Les Grands Singes, de Will Self? Nous étions des féministes.
Ces amabilités entres jeunes onagres me font penser qu'il y avait aussi des chevaux de Przewalski. Des chevaux ressemblant aux chevaux peints sur les parois des cavernes des premiers hommes. Jamais domestiqués! Découverts en Mongolie en 1879, disparus à l'état naturel un siècle plus tard, réintroduits grâce aux zoos. Non, les zoos n'étaient pas responsables de cette extinction. Avant sa découverte par Przewalski on croyait déjà l'espèce éteinte, dévorée par... les hommes, puisqu'ils ne pouvaient en tirer aucun autre profit. Dans les années 1990, les chevaux de Lunaret ont été emmenés dans le Causse Méjean, pour une ré-acclimatation par étapes, puis relâchés en Mongolie.
Les rhinocéros blancs eux aussi pourraient survivre grâce aux zoos. Comme avant eux les lions de l'Atlas. Le dernier aurait été tué, pas capturé pour un zoo, en 1928 ou 1942, selon les sources. On n'en trouve plus que dans les zoos. Le dodo aurait pu être sauvé en tant qu'espèce, et c'est peut-être l'avenir des ours polaires et des grenouilles d'Amazonie, jaguars, pumas, etc. Conserver la diversité génétique pour l'avenir. Avez-vous entendu parler de la réserve mondiale de semences du Svalbard? Inutile de mépriser l'idée, comme 'survivaliste'. Il y a une logique à penser que l'homme-créateur est un apprenti-sorcier qui risque plus que lui-même. Qu'il vaut mieux ne pas brûler tous les vaisseaux. Ne pas être le dernier mammifère, ou le dernier être vivant.
Voici donc les rhinocéros... Un mâle et deux demoiselles aux noms compliqués cohabitent. L'étalon initial, Cassius, est mort en 2008 au bout d'un séjour de huit ans. On a du mal à imaginer ce qui peut abattre de tels monuments. Jobar, quant à lui, semble bien portant et bien toléré par ses belles... pour ce qu'il en fait. Il soulève un pied et essaie de soulever sa masse en posant sa tête sur les reins d'une charmante... en pure perte. Maudite gravité terrestre.
Croiser le regard d'un émeu est une expérience à vivre. Des yeux ronds, oranges et pas vraiment aimables, ceci d'autant moins qu'ils ornent une fort petite tête déplumée, pourvue d'un bec pointu, trônant au dessus d'un corps assez massif et notamment de pattes puissantes. une tête de dinosaure, si vous voulez mon avis. De fait, la paléontologie et les études cladistiques montrent que les oiseaux sont des dinosaures théropodes, n'est-ce pas?
Enfin un être aimable, plantigrade et amateur de miel, comme nous. Un ours de Syrie. Ils sont trois, arrivés au début des années 2000, comme les lions et les rhinocéros. Chacun d'un ton de miel différent: lavande, thym, romarin... La première fois que je les ai vus ils étaient dans un arbre, un par étage. Assez rapidement, les arbres de leur enclos n'ont plus eu de branches basses ou sont morts; il en reste, chétifs et protégés par du grillage. Les résidents trouvent d'autres lieux de sieste, et d'autres activités, telles que la natation, ou faire des bébés - Sham est né en 2008.
Assez frappante: la parade nuptiale des marabouts. Permettez-moi une métaphore osée: des bourgeois catholiques XIXe s à la façon d'Honoré Daumier.
L'oryx algazelle a un côté camélidé. Chassés à outrance pour leurs cornes, viande et peau, ils n'existent officiellement plus dans la nature depuis l'an 2000. L'hypothétique avenir de l'espèce dans son environnement naturel repose sur des projets de réintroduction à partir de populations captives.
Le mignon suivant est un loup à crinière, originaire d'Amérique latine, pas éteint dans la nature mais en passe de l'être, pour collisions avec des voitures, tirs de fermiers, maladies transmises par des chiens... Il est impressionnant par son odeur, qui doit faire fuir toute proie dans un diamètre de 2 km. Et à la rigueur par la longueur de ses jambes; son côté Gisele. Il vit à l'écart des hommes, se nourrit de fruits et de petits rongeurs, oiseaux ou poissons, et chasse seul. Il est assez exceptionnel que ceux du zoo se montrent, et je ne les ai jamais vus en couple ou groupe... mais il y a forcément quelque rivalité pour que museau pointu éprouve le besoin social d'arroser des excréments à sa manière.
Beaucoup moins farouche, le paon bleu. Les paons vivent en liberté dans le parc, se promènent sur les chemins, les poules paonnes vous menacent éventuellement de vous tomber sur la tête, mais leurs chevaliers semblent souvent se désintéresser d'elles et faire les beaux pour les photographes, ou pour remettre leurs rivaux à leur place. Très XXe. Et ça trompette comme des chauffards ou des soudards. Pire que les lémuriens.
Encore moins exotiques que les paons, assez bruyants cependant, les grenouilles et crapauds. On ne les aurait pas vus sans ces joues-bulles de malabar (arôme citron).
En Papouasie Nouvelle-Guinée, la tribu des Hulis considérerait les casoars comme ses ancêtres. Un point commun avec les Saint-Cyriens. Il faut être fou de rites initiatiques et très corporatiste pour envisager d'arracher une plume à ce petit volatile de 70kg, si l'on regarde bien son bec et ses griffes (de dinosaure).
Une silhouette d'une élégance exceptionnelle, des mouvements gracieux, un regard froid et supérieur (et on ne peut donner tort à l'animal). Il est conscient de lui-même. Il se sait beau naturellement, sans ostentation vulgaire, sans faire le paon. D'ailleurs il se montre exceptionnellement - comme les lions, les casoars, et quelques autres. L'enclos est long, profond, très boisé, le guépard nous voit et on ne le voit pas. Comme dans la nature, avec quelques garanties de sécurité pour nous. Le voir est une récompense.
Après le félin aérien, le gros matou massif... Je ne sais ce qu'il est advenu des lynx du zoo, ils avaient une cage trop petite, mais ne semblaient plus dans la fleur de l'âge. Au printemps leur terrain semblait recouvert d'une luxueuse moquette, un peu rêche mais épaisse, laineuse. Poil d'hiver. Et ces yeux qu'ils avaient... des amandes, vert amande. Ce que j'ai toujours eu tendance à chercher chez mes chats des rues.
Mouflons à manchette... Très très jolis. Belles barbes, beau pelage, sabot léger, nobles cornes. Beaucoup plus impressionnants que les mouflons de Corse qui proliféraient dans un enclos gigantesque au bout d'un chemin peu fréquenté, derrière la ferme. Mais les Corses semblaient plus abordables, sans le côté Génie des Alpages. Enfin... le pauvre mouflon à manchette, menacé dans son habitat d'origine (Afrique du nord), se comporte comme espèce invasive en Espagne et aux Etats-Unis où il a été introduit pour être chassé. Il ressemble à s'y méprendre au dahu.
Pensionnaires de la serre de sortie après la sieste...
Elle n'en fait qu'à sa tête... Sirène quand elle veut, charognarde à l'heure de manger, planquée le reste du temps. La loutre d'Europe est fascinante mais n'inspire par trop confiance. Quelle sirène tout de même. La pauvrette a disparu d'une grande partie de son aire de répartition, chassée pour sa fourrure, et/ou parce qu'accusée de décimer les élevages de poissons, ou du fait de la pollution des cours d'eau.
Lycaons, chiens sauvages d'Afrique ou loups peints... Seuls canidés n'ayant que 4 doigts et 40 dents. Ils seraient très beaux s'ils n'avaient pas un peu des têtes de hyènes. Ils sont intéressants: ils ont des hiérarchies différentes entre mâles et entre femelles, ils ne rejettent pas les vieux et les faibles mais les nourrissent par régurgitation... Les pauvres ont longtemps été exterminés par les fermiers et les rangers. Il semble qu'ils leur arrive de chasser à coure et de consommer leur proie encore vivante, comme les amateurs d'huîtres. Ce n'est pas une raison, si?
Plus classique à nos yeux, bien que menacé d'extinction, le loup ibérique. Les résidents semblent plus alertes depuis qu'ils sont plus protégés des regards: un mur de bois percé de fenêtres sales les isole du public, comme les lycaons. Tôt un matin d'hiver, il y a longtemps, j'en ai vu deux hurler "à la lune". J'ai eu l'impression d'être Mononoke. Vernie.
Takin du Tibet... sans doute dépaysé, mais très rare, et très étrange: un capriné avec des allures de bovin. Dans le style ami de yéti, ses voisins bharals sont également assez spéciaux.
Espèce menacée, les gracieux bantengs. J'ai entendu un macho local dire à son amie qu'ils ressemblaient à des taureaux de corrida.
Petits koudous... Espèce vulnérable. Capables de sprint à 100km/h.
Les addax, des antilopes africaines rares mais se plaisant à Lunaret, a priori.
Le zoo méritera des livres. Au-delà des bouleversements récents (ouverture de la serre amazonienne, restaurant, girafes, etc...), il a une histoire passionnante. Le domaine appartenait au XIIe siècle au seigneur de La Valette. Pendant les guerres de religion, il appartient à une famille protestante, les Trémolet, dont le père, Antoine Trémolet, anobli en 1525, est premier médecin de François Ier. La propriété est vendue en 1604 à Philippe Berger, Conseiller du Roi, qui la revend en 1604 à Barthélémy de Planque, juge du «Petit Scel»... Pierre Chirac fait l'acquisition du domaine en 1721... son petit-fils revend La Valette en 1778, à François Farrel, industriel protestant ayant fait fortune grâce à une usine de tissage de coton... Les Farrel industrialisent la propriété. Le Lez est barré, 23 chutes d'eau font tourner une minoterie, un moulin à huile, une scierie de pierre, une filature, une fabrique de chaux... Le fils Farrel offre le domaine en cadeau de mariage à son neveu Paul-Louis Hours en 1821. Les bouleversements de 1848 portent un coup fatal aux manufactures du Midi et La Valette est revendue en 1851 au couple Augier. Les Augier font faillite 18 ans plus tard et revendent en 1869 au négociant Eugène Dubois, qui fait faillite et revend en 1872 à Hippolyte Pazarois... Les revenus de la propriété s'effondrent avec la crise de mévente du vin, les vignes cessent d'être rentables, et en 1906 le domaine est adjugé à Henri de Lunaret. La famille de Lunaret doit sa fortune à la vente de terrains à bâtir hors des murs de Montpellier. Henri meurt en 1919 sans héritier. Il lègue La Valette à la ville de Montpellier mais en laisse l'usufruit à sa sœur. Celle-ci loue le domaine au directeur de l'Ecole d'Agriculture Gabriel Buchet. A sa mort, et avec l'accord du maire Jean Zuccarelli, un bail emphytéotique est conclu en 1939 avec le directeur de l'Ecole d'Agriculture qui reçoit La Valette, à ferme, pour 30 ans. Il laisse à la ville la partie haute du domaine, qui devient en 1964 le Parc Zoologique du Lunaret.
Le parc s'étend sur environ 70 hectares. Plus de 1000 animaux, appartenant à près de 130 espèces, sont répartis sur une cinquantaine d'enclos. C'est un aspect touchant du parc, ce fait que plusieurs espèces cohabitent souvent sur un même espace. On ne mélange par prédateurs et proies, mais on réunit des animaux qui dans la nature partageraient un même écosystème. Volonté de Marcel Gallet...
Montpellier a été pionnière en matière de botanique, mais pas de zoologie. C'est au début des années 60 que l'on a décidé de créer un parc d'acclimatation, pour abriter des animaux d'espèces menacées. François Doumenge, spécialiste de la géographie maritime, et adjoint à l'urbanisme de la municipalité de Montpellier, de 1959 jusqu'en 1977 (il lança notamment la création du Polygône sous le mandat de François Delmas), s'est vu confier le projet de créer un parc animalier. Le parc zoologique de Lunaret a ouvert ses portes en 1964, avec de vastes enclos séparés du public par des profonds fossés, excluant toutes cages ou clôtures, pour permettre aux animaux de vivre dans un milieu naturel. Les premiers pensionnaires étaient des zèbres, nandous, cerf axis, alpagas... Le Pr. Doumenge suggère, pour la nomination d'un responsable, le nom de Marcel Gallet. Quelques mois après les accords d'Evian, la municipalité cherche un homme parlant l'arabe, de façon à pouvoir facilement communiquer avec les harkis engagés sur le chantier du zoo. Marcel Gallet, qui travaillait à Alger sur les nouvelles conceptions de ménageries, pose sa candidature en 1964 et il est recruté. Il souhaite réunir des animaux par groupes inter-espèces, animaux vivant sous un même climat, pouvant supporter de vivre à l'extérieur avec de simples abris de bois, et les installer dans des conditions propices à la reproduction. Deux "miracles" couronnent ses efforts, la naissance de 3 petits guépards en 1968 et celle de 2 bisons d'Europe en 1970. En 1974 on construit au milieu des arbres la serre et la lémurie, qui rassemble alors la plus grande "collection" de lémuriens au monde, hors Madagascar...
Marcel Gallet, désormais célèbre, voyage beaucoup, mais réside dans le parc, connait tous "ses" animaux, leur parle, et ils viennent à sa rencontre, dit-on. Trop beau pour être vrai? J'y crois, au moins en partie.
Il est décédé en 1995. Les harkis et fils de harkis ont été plus ou moins évincés par de nombreux spécialistes aux diplômes divers.
L'administration du zoo maintient la continuité, malgré les grands travaux.
Gratuité. Pas si facile de respecter le public, de nos jours.
Intérêt des animaux.
Le zoo est membre de l'Association Européenne des Zoos et des Aquariums, l'EAZA. Cette association, fondée en 1992, vise à faciliter la coopération entre les parcs zoologiques et les aquariums européens en remplissant trois missions principales : éducation et la sensibilisation du public, recherche sur des espèces peu connues et difficilement observables dans leur milieu naturel, et conservation, en assurant une reproduction viable en captivité et en participant à des programmes de conservation in situ.
L'EAZA a mis en place des Programmes d'Élevage Européen.Chaque espèce menacée est inscrite sur un livre généalogique qui permettra, si les effectifs sont suffisants, de mettre en place un programme d'élevage.
Pour chaque programme, un coordinateur gère les échanges entre les parcs afin d'optimiser la reproduction de l'espèce en captivité, en évitant la consanguinité pour préserver la variabilité génétique. Souhaitons qu'ils évitent à l'avenir les euthanasies comme celle du girafon danois. Lorsque les conditions le permettent, l'EAZA envisage la réintroduction des animaux en milieu naturel.
Oh!
Et les animaux ne sont pas prélevés dans leur milieu naturel. La Convention de Washington sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction spécifie que les espèces qui y sont inscrites sont protégées, et leur commerce strictement régulé.
Autres activités du zoo: partenariat avec l'association Graines de Sahel, qui récolte les plumes naturellement tombées des calaos, oiseaux devenus rares et dont les plumes se vendent cher (d'où braconnage) pour des ethnies les utilisant dans la confection de leurs masques et de leurs colliers traditionnels; partenariat avec le CNRS sur l'étude des choix de nichoirs par les mésanges...
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